Tout le monde est là

Admin Nombre de messages : 970 Age : 39 Date d'inscription : 11/04/2006

Citation :: Quatre ans après les surprises asiatiques et un Mondial des plus étonnants, les grandes nations ont repris la main. Six anciens champions du monde restent en lice à l'heure des quarts de finale. Et il est fort possible que ni l'Ukraine, ni le Portugal, ne parviennent à enrayer ces belles mécaniques.

Quatre ans après la révolution asiatique et les échecs prématurés de nations historiques du football mondial, la Coupe du monde a repris son petit ronron habituel. En 2006, les quarts de finale du Mondial n'ont rien d'exotique puisqu'on retrouve pas moins de six anciens champions du monde : Le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, l'Argentine, l'Angleterre et évidemment la France. Ces grands n'ont pas loupé les premières marches et sont toujours de sérieux prétendants à la victoire finale. Seul manque à l'appel l'Uruguay qui ne s'est même pas qualifié pour la compétition suprême et qui a depuis bien longtemps perdu son lustre des années 1930 et 1950.

L'Ukraine, qui dispute sa première Coupe du monde, et le Portugal, troisième en 1966, doivent se sentir un peu seuls avec six nations qui pèsent quinze victoires mondiales. Ils se seraient mieux sentis en Asie il y a quatre ans où les sans-grade s'étaient taillés la part du lion. Allemands, Brésiliens et Anglais étaient les seuls places historiques du football international alors que les Etats-Unis, la Corée du Sud, l'Espagne, la Turquie et le Sénégal étaient en position de force mais n'avaient finalement pu conclure leur parcours par une couronne.

Une atmosphère plus familière

En Asie, l'Italie, l'Argentine et l'équipe de France, sorties sans gloire au premier tour ou en huitièmes de finale, avaient déçu. Les trois nations avaient pâti d'une condition physique déplorable. Leurs joueurs sortaient pour la grande majorité d'une saison interminable et, compte tenu de la date avancée de la Coupe du monde - mousson oblige -, n'avaient pas eu le temps de bien récupérer, de recharger les accus et se préparer de manière satisfaisante. Du coup, des équipes comme les Etats-Unis ou la Corée du Sud (qui jouait de surcroît à domicile) avaient brillé. Calqués sur ceux des clubs, leur gestion de l'avant-Coupe du monde et leur temps de préparation accru avaient payé.

En Allemagne, ils n'ont pas fait le poids. Les grandes nations du football, européennes notamment, se sont retrouvées dans une atmosphère footballistique et climatique plus familière et les prétendants aux dents longues n'ont cette fois pas eu voix au chapitre. Résultat, le 9 juillet on pourrait bien retrouver à Berlin deux équipes ayant déjà goûté aux joies d'une finale mondiale. Les bookmakers ne s'y trompent pas. Des huit vainqueurs potentiels, les six plus grosses cotes sont dévolues dans l'ordre au Brésil, à l'Argentine, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et la France. Pas vraiment une surprise.

Une coupe du monde où il y a du niveau.
C'est beau à voir. :D

» Nico Du 94 - Monde Chelou