Damné, mon esprit est emprisonné
Dans un univers de pensées affamés,
Le danger dans ma tête se fait ressentir,
Sans réfléchir, faut s'sortir de s'
Délire sans avoir à nuire.
Parano, j'suis parano, j'entends des mots
Qui m'blesse, vexe et m'laisse dans l'faux,
J'perd le topo et mes tepos m'font pas d'cadeaux.
L'délire empire et j'suis dans la ligne de mire,
On guette ma défaite et mes moindres gestes
Pour mieux retourner sa veste.
Blasé, gavé, j'étouffe, j'deviens ouf, faut s'sortir
De s'badtrippe qui m'fait palir.
Les traites complotent avec leurs potes frivoles,
M'font découvrir la face cachée, éffacée d'leur paroles,
Veulent m'écraser, m'rabaisser, histoire d'avoir l'monopole.
Epiées, captées, observées, mes pensées sont brouillées,
Tout est calculé pour m'déstabiliser.
Impossible de déconner sans s'méfier,
Dépressif, j'suis dans un trippe intensif, c'est nocif.
Inconscient imprudent, j'kiffe sur le spliff,
Et défie l'pettrie maudit qui s'amplifie
Dans ma tête, abassourdie, j'reste étourdie.
Deuxième partie, c'est pas encore fini,
Un monde immonde cache une autre tombe.
La barrière est franchi, l'esprit sort de la nuit.
Mécanisme enclenché, la réalité est transformé;
Le coté obscure que cache notre nature
Sans rature, s'exprime comme un crime.
Ma vérité m'blesse et j'encaisse les conversations.
Echange d'idées, d'pensées et d'expressions,
Langage codé, décodé qu'il faudrait niquer;
Pensées divulguées, censures choquantes, discutions démentes.
Les prétentions sont démontées, la conscience est démasquée.
Dans c'contexte, pas d'raison d'parler
Pour exprimer ces idées et vérités.
Le monde mystique est dramatique
Sans logique les pensées sont tragiques.
Rien à comprendre, tout à apprendre pour s'déffendre.
Sans s'mépprendre, faut quitter s't'enfer perver,
Percer la façade imaginaire d'une pensée
passagère afin d'rester sur terre.
J'suis sur mes garde, pourquoi on m'regarde?
Qui sait quoi? Qui dit quoi?
Pourquoi ça parle dans ma tête?
