Nuit (assez) calme en banlieue

Admin Nombre de messages : 970 Age : 39 Date d'inscription : 11/04/2006

Citation :: Le bilan de la nuit de vendredi à samedi se rapproche de celui d'un week-end ordinaire, selon la police : sur tout le département de Seine-Saint-Denis, aux premières heures de samedi, on dénombrait un peu plus d'une vingtaine de voitures brûlées. Des incidents ponctuels ont toutefois eu lieu, malgré les 4000 policiers et gendarmes déployés en prévision de possibles troubles. Et la police a procédé en cours de nuit à 25 interpellations dont 21 en Ile-de-France, selon la direction générale de la police nationale.

Au Blanc-Mesnil, deux autobus ont été pris pour cibles vendredi soir : à 18h35, deux individus cagoulés et armés mettaient le feu à véhicule; à 19h35, une dizaines de personnes au visage masqué incendiaient un autre bus de la RATP...

Jets de pierres contre flash-ball

A Montfermeil, ville voisine, dans la cité des Bosquets, la nuit s'est aussi terminée sur un fausse note. Vers minuit, les habitants des deux localités ont pu entendre au-dessus d'eux le vrombissement d'un hélicoptère équipé d'un puissant projecteur, qui a balayé pendant plus d'une demi-heure les cités. Des jeunes ont jeté des pierres sur des policiers, qui ont riposté au flash-ball et au gaz lacrimogène. Cependant, une source policière a estimé qu'il n'y "avait pas eu trop de tension".

Vendredi matin, le responsable de la communauté musulmane de Clichy-Montfermeil, Larbi Chouaieb, avait appelé les jeunes de Montfermeil à "suivre les pas de leurs frères et soeurs" de Clichy-sous-Bois, où un millier de personnes venaient de participer à une marche silencieuse en mémoire des deux adolescents dont la mort il y a un an avait suscité les premières émeutes de l'automne 2005. "Donnez l'exemple, qu'il y ait du calme aussi ici", avait lancé le dignitaire religieux.

Faisant le même constat d'une nuit marquée par "peu d'incidents", le ministère de l'Intérieur a également signalé samedi en fin de matinée quelques échauffourées à Meaux (Seine-et-Marne) et Toulouse, où "les pompiers et les policiers intervenant pour faire cesser des dégradations et des incendies de véhicules ont été pris à partie", ainsi qu'une "tentative d'incendie de bus" à Reims.