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 Henry: "Pas là pour rêver"

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Cniquers
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Cniquers


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Henry: "Pas là pour rêver" Empty
MessageSujet: Henry: "Pas là pour rêver"   Henry: "Pas là pour rêver" EmptyVen 30 Juin - 11:17

Citation :
Alors que le quart de finale France-Brésil fait rêver tout le monde, Thierry Henry est venu rappeler qu'il s'agissait d'abord d'un match à gagner. Le Gunner n'oublie toutefois pas de louer les qualités du football brésilien. Il en a également profité pour évoquer son rôle ingrat, seul en attaque.

THIERRY HENRY, jouer le Brésil, ça vous fait rêver ?

T.H. : Ça fait plutôt rêver les supporters. Nous, on n'est pas là pour rêver. Les Brésiliens, on a l'habitude de les affronter en clubs, notamment en Ligue des Champions. Bien sûr ce sont des joueurs hors pair mais on n'est pas là pour rêver. De toute façon, quand on joue contre le Brésil, c'est toujours une affiche. Quand j'étais de l'autre côté de la barrière, ça me faisait rêver, oui. Là, c'est un match à jouer et à gagner. Mais il y a beaucoup le respect est mutuel. Ils ont cinq étoiles sur leur maillot donc on ne peut pas passer à côté de ce qu'ils ont fait depuis la nuit des temps en Coupe du monde. Mais ça reste un match de football. Je ne suis pas plus excité par le Brésil ou la Suisse.

Que pensez-vous du Brésil depuis le début du Mondial ?

T.H. : Comme d'habitude. Cette équipe n'a peur de rien et attaque quel que soit le score. Ils sont sûrs de leur football et de leurs capacités. Quand on voit ce que fait Juninho dans le championnat de France et qu'il n'arrive malheureusement pas à jouer dans cette équipe, ça peut surprendre mais ça se comprend aussi. En défense, c'est sûr que lorsque vous allez vers l'avant comme ça, il y a des espaces que certaines équipes qui ont pu exploiter ça. Mais le Brésil continue jouer de l'avant et à gagner.

Le Brésil est-il plus fort que l'Espagne ?

T.H. : Plus fort oui... par rapport à ce qu'ils ont montré par le passé en Coupe du monde. D'un autre côté, je m'attends aussi à affronter une équipe qui jouera encore plus vers l'avant. Je pense que ça va être un match ouvert. L'équipe brésilienne aime jouer, aime attaquer, aime avancer. Comme je le disais après l'Espagne, c'est entre guillemets plus facile de jouer contre une équipe qui aime jouer au ballon que contre une équipe qui reste derrière. Mais les matches de poules sont finis. Il n'y a plus de calculs.

Contrairement aux Espagnols, les Brésiliens ont l'expérience de ce genre de match. Le fait qu'ils aient disputé les trois dernières finales peut-il jouer ?

T.H. : Non. La plupart des quarts de finaliste ont l'habitude de se retrouver dans ces situations. Ca peut être un facteur. Mais c'est quand même ce que tu fais sur le terrain avec le ballon qui fait la décision. De ce point de vue, le Brésil a une vraie identité. C'est leur grande force. S'ils ne jouent pas au ballon, c'est une catastrophe au pays. S'ils gagnent 3-0 mais qu'ils n'ont pas joué au ballon, les gens ne sont pas contents. C'est pareil pour les Argentins. Tu vois un joueur, tu as l'impression de les avoir tous vu. Tevez, Messi... ils jouent tous dans le même moule. Mais, à l'arrivée, ils sont souvent dans le dernier carré ou en finale. Ils ont une identité.

En France, il n'y a pas cette identité ?

T.H. : Il ne faut pas extrapoler à la France. C'est différent. Je veux dire que les Brésiliens jouent au football à la plage, dans les rues, dans les centres commerciaux, même sur l'autoroute ils s'arrêtent pour jouer au football, partout. Il n'y a pas ça ailleurs. Les pays sud-américains sont avance sur les autres là-dessus. Quand je vois la folie qu'il y a aussi en Argentine... Ils jouent au ballon depuis qu'ils sont nés. Moi, quand j'avais école de 8 heures à 17 heures et que je demandais à ma mère de jouer au foot en bas, elle me disait non. Eux, ils sont en bas de 8 heures à 18 heures. A un moment donné, la technique vient.

Ronaldo est-il toujours aussi dangereux qu'en 1998 ou en 2002 ?

T.H. : Ronaldo a toujours été dangereux. A un moment donné, c'est vrai qu'il a été critiqué. Mais laissez-le accélérer ou tirer au but et il peut vous punir. C'est inévitable. On dit qu'il ne bouge pas mais, quand on fait les comptes en fin de saison, il a mis au moins 20 buts avec le Real Madrid alors qu'il a été critiqué toute l'année. Il faut les mettre qui que tu sois et où que tu joues.

Le souvenir de la finale de 1998 peut-il vous servir avant ce quart ?

T.H. : Je ne sais pas s'il faut s'en servir ou l'évacuer, franchement. Il y a toujours des trucs qui surprennent dans un match. Ce sera différent. Nous, c'est une autre génération. Eux aussi, même s'il reste quelques joueurs qui se sont croisés lors de cette finale. Les choses ont changé. Notamment, ce sont désormais eux les champions du monde.

L'équipe de France est-elle en train de monter en puissance ?

T.H. : Il y a des choses à améliorer. Il y a toujours eu une bonne ambiance. Sans le résultat contre l'Espagne, c'est vrai que c'était difficile de faire passer le message. Mais ça va de mieux en mieux. Il y a toujours des choses à peaufiner. On verra bien face au Brésil comme ça va se passer. Et j'espère que ça ira encore mieux après le quart de finale.

A titre personnel, comment vous sentez-vous seul en pointe ?

T.H. : Moi, ça va. J'ai souvent du faire ça en Ligue des Champions cette année, notamment face à Villarreal. Même si ce n'est pas évident d'être tout seul devant. De temps en temps, on se trouve un peu esseulé. Heureusement, le bloc a super bien défendu. Zizou est venu m'aider à défendre devant, Flo (Malouda) et Franck (Ribéry) ont resserré les côtés, Pat (Vieira) et Keke (Makelele) sont bien venus mordre les Espagnols au milieu de terrain. Mais c'est pour ça qu'il y a un groupe de 23. Si, à un moment donné, j'ai un coup de pompe, l'équipe est là pour ça. Quand Sydney Govou et Sylvain Wiltord sont entrés, ils ont mis Zizou sur orbite sur le troisième but. Donc ça n'est pas évident mais on essaie de donner le maximum.

Dans ce système, avez-vous l'impression de vous sacrifier pour l'équipe ?

T.H. : Pour moi, si on gagne à la fin, ça me va très bien. S'il faut que je me mette en quatre, que j'aille presser, et que je sois hors jeu, je le fais. Je sais que ça a pu vous paraître bizarre le nombre de fois où j'ai été hors-jeu. Parfois, si on avait joué plus vite contre l'Espagne, j'aurais eu plus de coups à jouer. Mais je me suis rendu compte que Puyol ne savait s'il devait partir ou rester, quand je partais dans son dos. Notamment, sur le but de Ribéry, ma position de hors-jeu a fait qu'il s'est posé la question et c'est Franck qui en a bénéficié. On peut être utile sans que ce soit visible. Le plus important, c'est que l'on gagne. Vous l'avez vu à la fin, tout le monde était content. Il y avait une âme. Si on me voit moins et que je cours plus, il faut le faire. Ça part de là une équipe. Il n'y a pas un gars qui veut faire le héro.

L'Espagne a eu 61% de possession de balle contre vous. Vaut mieux t-il avoir le ballon ?

T.H. : Eternelle question. Le plus important est de bien s'en servir quand on l'a. Mais les stats comme celle-là, c'est bien quand tu as gagné. Tu peux dire : "Voilà, j'ai eu le ballon 60% du temps" ... A Arsenal, en début de saison, on était critiqué, on disait qu'on jouait à la passe à dix. On faisait des matches avec 33 tirs, 33 centres, 70% de possession, et on perdait 2-0. Bon, ça a fini par payer.

Est-ce usant de ne pas l'avoir ?

T.H. : Ca dépend. Quand tu domines un match, tu te fatigues aussi parce que tu fais des appels en permanence. Et quand tu n'a pas le ballon, tu cours pour défendre. Au milieu et devant, de toute façon, tu es obligé de toujours bouger, de courir donc il vaut mieux l'avoir. Le problème c'est que, quand les Brésiliens ont le ballon, ils ne le rendent pas assez vite. Ils ont toujours joué comme ça. Mais parfois tu ne vois pas le ballon du match et ça ne t'empêche pas de gagner. L'Espagne a eu le ballon à 61% mais ils n'ont eu qu'un penalty pour marquer. Nous, ça ne nous a pas empêché de marquer trois buts.
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